Une alternative, la transgénèse

Publié le par perrierrottier

     On a bien vu que le blé ne poussait pas en milieu salin, cependant un bon nombre d'espèces, résistent au sel et réussisent à se developper comme l'Ammophila arenaria qui pousse sur la plage. Ils en existent beaucoup comme celle-là mais aucune ne présente un intérêt alimentaire comme le blé.
     A ce jour, il y a trois façons pour une plante de résister au sel. Il faut soit: limiter l'entrée de sodium au niveau des racines, séquestrer le sodium au niveau des feuilles ou encore que la plante soit capable de re-transporter le sodium des feuilles aux racines. Une des solutions à cette salinisation inévitable des sols serait donc la transgènese. On pourrait exploiter la propriété de ces plantes résistantes au sel, en isolant le gène responsable de cette résistance et en le transférant sur des variétés plus "utiles" tels que les céréales. On pourrait appliqué ce principe sur des plantes très cultivées en Egypte comme le riz, le mil, ou le maïs. Toutefois, on en revient aux interrogations et aux possibles risques liés aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). A savoir, leur possible toxicité sur l'homme et leur impact environnemental  très important. En effet, les OGM entrainent la destruction d'éspèces similaires moins résistantes et le boulversement des écosystèmes car ils peuvent détruires des éspèces animales et végétales par leur résistance trop élevée. De plus l'utilisation plus importantes de pesticides sur les OGM pourrait être fatale aux autres éspèces.

     La solution idéale serait donc des céréales génétiquement modifiés résistants au sel, qui n'envahiraient pas les terres non salinisées où des céréales traditionelles se développent et qui n'entraineraient pas l'utilisation irraisonnée de pesticides. Il demeure cependant un  inconvénient, il est d'ordre éthique : Peut-on faire ce que bon nous semble avec la Nature? Peut-on continuer à "jouer" avec la Terre comme l'a dit René?
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T
Je suis d'accord il faut protéger la nature mais il faut d'abord penser à l'homme, on ne peut laisser des millions de gens souffrir.
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N
Ceci est un problème mondiale, cela ne concerne pas seulement l'Egypte ou même le Bangladesh. Le monde entier est concerné, des pays européens comme les Pays-Bas aux îles du Pacifique tel Tuvalu en passant par les côtes américaines et la Floride. Nous nous devons de trouver une solution humainement, économiquement et écologiquement viable.
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